Cycle de vie du thé

Actualité du thé

Publié par Arnela le 21 septembre 2021
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Comment se déroule le cycle de vie du thé ? Oui, nous connaissons l’arrivée des feuilles de thé séchées à notre domicile lorsqu’on commande. Cependant, que sait-on sur la production du thé, sa culture, son développement et encore, son transport jusqu’à nous ? Découvrons le cycle de vie du thé pour mieux apprécier ses infusions à la maison.

Début de vie, dans le cycle de vie du thé

Le théier sera planté dans les terroirs propices comme en Inde ou en Chine. On les cultive par les graines que l’on sème lors des périodes de moussons. C’est-à-dire, il est indispensable d’attendre les saisons de pluie pour laisser le théier se développer à sa totalité. On y plante la variété Camellia Sinensis, qui sera récoltée feuille par feuille ou directement à l’aide de machine à ciseaux.

Enroulage des feuilles dans le cycle de vie du thé

Une fois la récolte terminée vient l’étape de l’enroulage des feuilles. C’est ici que se jouera l’apparence du thé. Les feuilles molles seront immédiatement roulées et pressées sur une table en bois afin de dégager le liquide intérieur. Les enzymes d’oxydation sont alors à leur maximum : c’est le début de l’oxydation des feuilles du thé.

Phase de l’oxydation

L’oxydation du thé est un processus chimique qui consiste à laisser les feuilles s’oxyder au contact de l’air. Tout comme la banane, une fois dépulpée, elle se dégrade rapidement au contact de l’air et se noircit. Il s’agit du même processus pour les feuilles du théier. Cependant, l’oxydation du thé demande contrôle et rigueur. Une fois que les feuilles ont oxydé à leur maximum ou selon le souhait du producteur, on parlera de l’étape de l’arrêt de l’oxydation. Cette méthode demande expertise : le producteur peut alors chauffer ses feuilles de thé par un bain vapeur. Cette opération du nom « kill-green » s’occupera de brûler les enzymes oxydants. Il s’agit d’une des étapes les plus importantes dans le cycle de vie du thé.

Reconnaître le degré d’oxydation du thé

Le degré d’oxydation se reconnaît à l’œil nu. Le thé noir, par sa couleur foncée, se lira par une oxydation complète dite 100%. Le thé vert n’est pas du tout oxydé : une fois récoltées, les feuilles de thé passent directement à l’étape du séchage et découpage. Le thé Oolong est un thé dit « entre-deux » qui subira une oxydation moyenne selon le terroir, variant entre 30% et 70%. Le thé blanc, par sa couleur claire, sera oxydé à hauteur de 5% seulement, puis les feuilles sèchent à l’air libre.

Fermentation du thé

Tandis que l’oxydation est un phénomène naturel qui se produit au contact de l’air comme pour nos fruits et légumes, la fermentation est une étape clé pour rendre le goût encore plus différent et rare. Ce processus s’effectue également afin de stopper l’oxydation par le biais d’une « torréfaction ». Cette action consiste à « torréfier » ou chauffer les feuilles afin d’obtenir moins de 3% d’humidité. C’est la fin de l’oxydation.

Phase finale

Une fois les thés fermentés et séchés vient l’étape du refroidissement. Les feuilles de thé, une fois arrivées à moins de 3% d’humidité, sont rapidement séchées et mises à refroidir. Une fois refroidies, elles seront triées manuellement pour conserver une sélection fine, puis emballées en sacs. Voilà le bref résumé du cycle de vie du thé. 


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