Histoire de Carole – Nouvelle partie, productrice du Costa Rica

Actualité du café

Publié par Arnela le 22 octobre 2019
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Découvrez la suite de l’histoire de Carole, notre productrice de café de spécialité au Costa Rica, à plus de 1’400 mètres d’altitude. Productrice investie dans son projet de développement des Cafés Rares, elle nous raconte son histoire à travers les contraintes connues au cœur de la plantation, et ses futurs projets pour ses cafés.

 

Précédemment…

Dans les précédents articles sur l’histoire de Carole, nous avions abordé les thèmes des saisonniers sur place, soit le personnel ainsi que leurs histoires. Nous avions demandé à Carole si elle avait un torréfacteur sur place pour torréfier ses propres cafés. A votre avis…quelle est la réponse de Carole ?

 

Café vert ou café torréfié ? 

Actuellement, Carole et sa plantation investissent sur le café vert et non sur le café torréfié : c’est sûr ! Elle ne travaille pas directement sur le marché du café torréfié. Le 75% de ses cafés verts partent pour l’exportation chez les torréfacteurs comme les Cafés Trottet, mais le 15% du café vert reste local : il est venu sur place, et consommé sur place. Carole produit du café d’exception, mais parmi ses récoltes, elle sélectionnera les meilleurs Crus pour l’export. De plus, Carole dispose d’un petit torréfacteur sur place afin de faire déguster son café torréfié aux visiteurs. Quant à Carole et sa famille… le seul et unique café consommé à la maison est le café de Carole.

 

Contraintes

Nous avions également demandé à Carole de nous énumérer les problèmes rencontrés durant sa production. Selon Carole, le plus difficile à gérer sont les contraintes agricoles : produire devient de plus en plus compliqué en raison du changement climatique et les maladies qui s’avèrent être de plus en plus importantes sur les plantes du café. En effet, le réchauffement climatique brûle et assèche les plantes du café ce qui détruit le développement. Carole y voit une grande perte de poids et volume en café.

 

Le point positif des Cafés de Carole

Carole met en avant le fait de travailler en relation directe avec les exportateurs ainsi que les torréfacteurs comme les Cafés Trottet. En effet, une relation directe permet de tracer le café de la parcelle jusqu’à la tasse en garantissant toutes les étapes effectuées avec qualité. De plus, parlons du prix : Carole ne passe pas par la bourse, et nous non plus. Carole définit ses propres prix, en fonction du coût de la main d’œuvre qu’elle paie sur place, les traitements, les machines et son café de qualité. Tout a un prix ! Carole définira un prix donc bien adéquat et équilibré pour distribuer sa qualité.

 

Ce qu’il faut retenir de l’histoire de Carole ? 

Les caféiers ne sont pas des arbres comme les autres : ils nous produisent une merveille en tasse finale, mais nous oublions régulièrement la valeur du café, et le temps nécessaire quant à la transformation finale. Le café passe par de nombreuses étapes pour la transformation mais pas que. Le café traverse de mauvaise phase en raison du réchauffement climatique qui brûle les cafés et incite ainsi Carole à établir des stratégies drastiques ! Elle investit dans de l’ombrage manuel en plantant d’autres arbres pour couvrir les caféiers arabicas, très sensibles à la chaleur…


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