Un détour en Bolivie

Visites et formations

Il est des parcours insolites, des chemins de haute et basse altitude. La Bolivie offre une variété de couleurs propres aux pays Andins.

Publié par Arnela le 8 novembre 2016
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Situé entre le Pérou, le Chili, le Brésil et le Paraguay, ce pays n’a pas un accès direct aux mers ni à l’Océan. Orientés vers l’est, ses hauts plateaux perchés à près de 4’000 mètres d’altitude  regardent et plongent vers des plaines de forêt verte.

Les médias occidentaux rapportent des images féériques des parcours en chemin de fer parmi les plus hauts du monde et ses lignes de bus locaux. Les activités économiques principales autour de sa capitale La Paz et à l’est à Santa Cruz de la Sierra. Parmi les principales industries, nous citerons essentiellement l’étain, le gaz, l’antimoine, le tungstène, le café et le sucre. La voie d’accès via le train pour l’industrie passe essentiellement par le port franc d’Antofagasta au Chili.

Ses lieux connus sont enchanteurs, notamment le lac Titicaca à la frontière péruvienne ou son désert de sel (salar d’Uyuni), ses temples ses cités Incas. C’est imprégné d’une forte culture de l’art de vivre Inca que les voyageurs traversent tous un jour la petite ville de Sucre, au nord de la réserve nationale d’Amboro.

Toutes ces images s’entrechoquent et mettent en relief des couleurs, des altitudes, des senteurs bien différentes.

L’industrie du Café

C’est donc sensible et respectueux du parcours du café que les premières expériences autour du café peuvent se faire. Le conditionnement est fait de sacs de jute et le transport se fait à dos de mulet ou sur des ponts de camion d’une autre époque, en provenance de multiples vallées, traversées de forêts très bien irriguées.

Le café était surtout présent comme plante minoritaire dans certains espaces et leurs fleurs faisaient partie des plantes ornementales. Vers la moitié du 20ème siècle, l’industrie caféière bolivienne s’est développée sous l’impulsion du gouvernement central de la Paz.

La Bolivie est un petit producteur de café, comparée à ses voisins. Le pays se place au 38ème rang mondial. 80% de sa production est exportée.

Il s’agit en réalité d’un effet de masse propre à l’ensemble des pays andins suite aux gelés brésiliennes de 1953, diverses variétés de café ont été introduites en Bolivie. Bien au-delà de la variété Typica très répandue au départ, les cafés fair-trade sous label bio (bio organic) ont depuis beaucoup progressé en notoriété et en qualité.

L’origine culturelle des agriculteurs parlant le quechua ou l’aymara est pour beaucoup dans la façon de cultiver le café, sans engrais ou pesticide. Les descendants des incas sont encore très imprégnés d’une relation saine entre l’humaine et les éléments naturel, ainsi que la connaissance de l’influence des astres sur l’agriculture.

Mode de culture du café

C’est à l’abri des mandariniers et des ceibo que les plantations de café s’étendent dans les régions de La Paz, Cochabamba, Tarija ou encore Beni. Les meilleurs cafés des fermes sont surveillés de près par ACSB (Association des Cafés Spéciaux de Bolivie) et s’étendent sur environ 25’400 hectares (IBCE). Entre 2013 et 2014, le volume de production nationale s’est situé à 110’000 sac de 60 kgs.

Environ un tiers de la production de café bolivien est détenu par les acteurs du marché équitable. Les autres récoltes sont commercialisées par des coopératives locales, l’ACEB (association des cafés boliviens gourmets) mettant en valeur les micros lots ou productions à faible volume. Le Japon est un des grands importateur de cafés boliviens.

La plupart des producteurs cultivent de petites surfaces, soit entre 5 et 6 hectares de caféiers. Les plantations se situent dans un milieu ombragé avec des arbres fruitiers. Les techniques de cultures sont respectueuses de l’environnement car ils n’utilisent quasiment pas de produits chimique. Les producteurs travaillent dans une vraie démarche de qualité et cherchent à tirer un meilleur profit de cet environnement.

Nos goûts du café bolivien

Nous avons l’avantage de vous proposer des cafés d’exception de Bolivie, soit en sachet de grains ou moulu, soit sous forme de capsules compatibles avec le système Nespresso®*. L’essentiel de nos produits vient de fermes situées vers Los Yungas dans la province de Caranavi (région de La Paz), l’assemblage que nous proposons vient de la ferme Villa Oriente.

La qualité de la récolte est assurée par des opérations manuelles et sélectives. En général, les fermes ont développé des petites plantations d’une superficie d’un à trois hectares pour les plus petites et entre cinq et six hectares pour les plus grandes.

Au fil des ans, nous avons développés des sélections très subtiles composées autour de bouquets de variété arabica- caturra, bourbon ou typica, pacas et catuai.

L’assemblage de variétés botaniques est couramment pratiqué dans le pays, permettant de proposer au consommateur une large palette de profils organoleptiques. Les cafés boliviens sont réputés pour être suaves et doux et offrent une finesse extraordinaire.

En raison des saisons propres à ce pays, la récolte s’opère généralement en mars et en octobre, mais cela dépend à la fois de l’altitude de la plantation et de son exposition aux ventes et soleil.

Nos cafés de Bolivie sont des cafés, bio, et suivent un processus de transformation à 80% par voie lavée et 20% selon les processus traditionnels. Ils ont des caractéristiques très subtiles et solide, avec un goût type sous-bois, suave et doux.

La Bolivie a récemment adopté une table des défauts basée sur le modèle colombien. Il existe deux groupes de défauts. Un groupe qui réunit les défauts qui vont altérer le goût en tasse, comme les fèves puante ou immature. Le deuxième groupe réunit les défauts qui vont impacter sur l’aspect du café vert, les fèves spongieuses ou scolytes, par exemple. Il existe deux descriptions par rapport au nombre de défauts, Primera Arabica et Extra Arabica.



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