Le réchauffement climatique et les répercussions sur la production du café

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Actuellement le café est l’une des plus précieuses denrée et fortement demandée à travers le monde et qui nécessite pour sa production et sa culture, un climat propice et adéquat. De plus, les abeilles jouent également un très grand rôle pour sa pollinisation et ces changements pourraient provoquer leur disparition.

Publié par Leijla le 8 mars 2018
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Plusieurs études de science démontrent que d’ici 2050, la production de café pourrait se réduire de 73 à 88% dû au réchauffement climatique c’est-à-dire 2 degrés Celsius.

Il faut savoir que l’Amérique latine est l’une des plus grandes régions productrices du café au monde, après le Brésil, bien évidemment qui est le numéro un mondial et qui produit deux fois plus de café que l’Amérique latine. Le Brésil n’est pas à l’abri du réchauffement climatique. De plus, le Nicaragua, le Honduras ainsi que le Venezuela sont les pays les plus exposés à ces risques.

En effet, la culture du café se fait dans des conditions très précises. La variation de température, même inférieure à un degré peut influencer le développement du café. C’est pour ce fait que l’évolution du climat dans les années à venir pourrait rendre des zones entières impropres et voir des paysans partir de certaines plantations afin de pouvoir cultiver d’autres espèces moins sensibles aux augmentations des températures.

De plus, les chercheurs prédisent un très grand accroissement de la culture du café, dans différents pays, comme le Mexique, le Guatemala, la Colombie voire encore le Costa Rica et notamment toutes les autres régions qui sont montagneuses et où les températures devraient être plus favorables audéveloppement des caféiers et aux abeilles.

Des solutions face à l’urgence de la production de café

Ce qui pourrait survenir pour les consommateurs de café sont des pénuries d’approvisionnement, un très grand impact pourrait se répercuter sur le goût et l’arôme du café et d’autant plus une augmentation des prix.

Heureusement, des associations comme Fairtrade aident beaucoup les agriculteurs à s’adapter à ces changements climatiques. En effet, on montre plusieurs petites astuces aux agriculteurs afin d’adapter une culture de café saine pour leur subsistance. L’association Fairtrade est très proche des petits producteurs et les accompagne dans les champs pour les aider dans une formation pratique sur le terrain. Cette formation a pour but d’aider les agriculteurs à planter des bananiers, des avocatiers et des macadamia. En effet, les caféiers fournissent non seulement l’ombre nécessaire au soleil mais aussi d’autres sources de revenus pour compenser les éventuelles baisses de rendement du café suite à l’impact du réchauffement climatique.

D’autre part, les vendeurs de café prennent conscience de l’ampleur étant donné que le monde n’a jamais autant consommé de café et que la production de café ne cesse d’augmenter.

Le World Coffee Research travaille à trouver des solutions, comme par exemple dénicher des variétés plus résistantes pour l’avenir du café. D’autre part, des zones plus froides à des altitudes plus élevées pourraient devenir de nouveaux lieux pour la production de café.

Plusieurs changements vont survenir afin de produire du café et éviter de stopper entièrement la production de café. Tous ensemble, nous allons devoir nous soutenir, nous entraider, afin de faire face aux éventuelles situations qui pourraient surgirent.

Les meilleurs cafés sont également très menacés. En effet, l’Arabica, une espèce très cultivé à travers le monde et cultivée essentiellement en Amérique Latine, supporte mal les moindres fluctuations de température, d’humidité et d’ensoleillement. Contrairement au caféier Canephora, plus connu sous le nom du café Robusta, qui est un peu plus résistant.



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