Coopérative Anserma

Producteurs & voyage

Publié par Arnela le 3 novembre 2021
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La coopérative Anserma se situe en Colombie, là où quelques petits producteurs se rejoignent pour former une coopérative, en partageant la passion du café. Chaque producteur garantit sa propre culture et récolte. C’est ainsi que la même qualité est garantie toute l’année à la coopérative.

L’histoire

La coopérative Anserma aussi appelée « Caficultores de Anserma » connecte les petits producteurs de la municipalité d’Anserma, Belalcazar, Risaralda, San José et Viterbi. La région se situe dans le « Eje Cafetero », aussi connu comme l’axe de la production de café. La coopérative Anserma voit ainsi le jour en 1967 avec 2’000 producteurs connectés. Chaque producteur est une famille disposant de 2.5 hectares chacune.

Différemment des autres régions, les producteurs de la coopérative Anserma récoltent les cerises, les fermiers s’engagent à réaliser le processus de traitement directement à leur ferme. On parlera ainsi d’un dépulpage et d’une fermentation durant 14 heures, dépendant ainsi des conditions climatiques du village.

Un processus de fermier à la coopérative Anserma

Une fois la fermentation et le lavage terminés, les producteurs s’engagent à laisser les grains verts sécher au soleil durant 5 à 10 jours, toujours selon conditions climatiques.

Au cœur de la coopérative d’Anserma ou la Colombie

La Colombie exporte son café aussi bien conventionnel que de spécialité depuis le 19e siècle, à travers de nombreux pays. Le pays dispose de grandes variations de conditions climatiques, ce qui rend la Colombie assez autonome pour produire de différentes variétés, sous des arômes uniques au monde. D’ailleurs, selon les degrés, la période de récolte peut varier d’une saison à l’autre. Le café de spécialité entre au pays il y a environ 20 années. C’est ici que les petites familles de producteurs voient un grand potentiel de rentabilité. Produisant ainsi du café conventionnel, elles réalisent bien qu’en isolant la partie supérieure de leur production, comme Emilio Lopez au Salvador, il est possible de favoriser la culture d’un café de spécialité de haute qualité.

Cette nouvelle méthode de culture aura permis non seulement d’améliorer la qualité du grain, mais également d’apporter un revenu plus intéressant aux familles.

 


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