François défend sa thèse !

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"Aujourd'hui, le café n'est pas une consommation, mais une appréciation", François Trottet, directeur général des Cafés Trottet

Publié par Arnela le 6 novembre 2017
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Le café a toujours fait partie du quotidien de la population mondiale. Qu’il s’agisse de l’Europe, de l’Asie ou autres. Avec plus de 2,5 milliards de tasses consommées par jour dans le monde entier, nous pouvons dire qu’il s’agit de l’un des produits les plus consommés au monde après l’eau. François Trottet, directeur de la Maison du Café, Trottet SA, donne son avis et affirme qu’  « Aujourd’hui, le café n’est pas une consommation, mais une appréciation ». D’autres, en revanche, ne partagent pas du tout le même avis. Au contraire, ils défendent la thèse inverse et tranchent sur le fait que le café est un simple produit de consommation, qu’il n y a pas une manière de l’apprécier. Alors, que faut-il croire ? C’est ce dont nous allons étudier ci-dessous.

Certes, nous avons connu la première vague du café dans le monde entier. La première vague était composée de population qui avait pour unique but de consommer le café. A l’époque, le café se consommait. Il était très amer, avec beaucoup de côtés Robusta. C’est la raison pour laquelle la population s’est mise à consommer le café avec de la crème ainsi que du sucre. Cela allégeait l’amertume du café. Prenons l’exemple de nos grands-parents. Ces derniers avaient pour l’habitude de consommer du café mélangé avec du lait et du sucre. Cela permettait de couvrir les côtés amers de leur tasse. Ainsi, nous pouvons contredire François et dire que le café a quand même eu sa période de simple consommation.

Cependant, il ne faut pas oublier que le café a connu un grand succès ces dernières années. Nous sommes à l’époque des milléniaux. Cela signifie que nous vivons une période de durée indéterminée durant laquelle la génération Z, donc les jeunes, vont avoir un pouvoir de sélection sur les produits. Nous nous trouvons actuellement à la troisième vague du café. Qu’est-ce que la troisième vague ? La première consistait à consommer le café, bien-sûr. La seconde était une période de dégustation du café. Nous apprenions à déguster notre café, et nous découvrions l’Arabica petit à petit. La dernière vague consiste clairement à apprécier le produit et à découvrir ce que nous trouvons comme arômes et saveurs en tasses. Leijla, jeune de la génération Z, ne mettra pas le café italien à l’honneur, mais bien les cafetières à extraction douce, afin d’extraire les meilleurs arômes de nos cafés. Donc, nous pouvons confirmer les dires de François et annoncer que le café est bel et bien devenu un produit à apprécier.

De plus, les jeunes de la génération Z sont totalement contraires à la génération X. La génération milléniale ne veut plus acheter pour acheter, consommer pour consommer, acheter pour un besoin, acheter par dépit. Non. Tout cela est terminé. Nos jeunes d’aujourd’hui s’informent, se forment, apprennent, dégustent, écoutent les différents avis avant d’acheter un produit quelconque. L’information passe avant le goût et les saveurs. De nos jours, les jeunes ne se confrontent plus au prix. Le prix doit être juste en fonction de la valeur du produit acheté. La nouvelle génération recherche des produits de qualité qui font rêver et de grande qualité. Par exemple, un jeune préfère, aujourd’hui, se procurer un paquet de café de grande qualité, plutôt que dix paquets en promotion. Ce dernier sait ce qu’il achète et les raisons pour lesquelles il le fait. Ce n’est plus la quantité qui intéresse le peuple. Aujourd’hui, la qualité et l’information priment sur le prix de tous les produits actuellement vendus. Donc, François n’a pas tort : le café est un produit préparé pour être entièrement apprécié.

Bien que nous ayons connu la génération X qui avait pour but de consommer un maximum de produits caféinés, il ne faut pas oublier qu’aujourd’hui, nous sommes à la troisième vague du café. Il n’est plus du tout question de consommation mais d’appréciation. La génération milléniale recherche des produits très détaillés et toujours très différents, sans compter son fou besoin de qualité. La génération Z a pris le relai sur les produits très intégrés, expliqués et très appréciés. Donc, nous pouvons clairement partager l’avis de François Trottet : « Aujourd’hui, le café n’est pas une consommation, mais une appréciation ».

 

Mais alors, doit-on sincèrement considérer de l’importance à la qualité-prix ou pensez-vous que la qualité est le seul point déclencheur à l’achat ?



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