Devenir torréfacteur, les outils clés !

Conseils d'experts
Comment devenir torréfacteur à titre privé ou professionnel ? La jeune génération se fond dans l’univers du café à la recherche du café de spécialité idéal, tandis que d’autres se profilent par une torréfaction lente et artisanale depuis la maison en torréfiant quelques échantillons de café vert acheter dans le coin. Comment peut-on devenir torréfacteur et quels sont les outils clés à respecter indispensablement sans griller les étapes ? Nul besoin d’une école longue durée pour apprendre les bases de la torréfaction. Tout ce qu’il nous faut, c’est une compréhension de l’univers du café vert, quelques petits outils adéquats et de l’amour pour le café. Alors, comment devenir maître de la cuisson du café avec quelques outils ? Découvrons un thème qui nous passionne et nous permet de partager notre savoir-faire.
Devenir torréfacteur, l’essentiel à savoir
Afin de devenir un torréfacteur, il faut tout d’abord étudier ce qu’on appellera le caféier. Il s’agit de l’arbre à café. Avec son histoire si belle et ses centaines de variétés, on prend plaisir à redécouvrir ce qu’est le café à travers les générations et les siècles. L’histoire du café commencera en Éthiopie selon la légende de Khaldi. Il faudra ensuite s’informer patiemment sur l’univers du café en apprenant les différentes variétés cultivées selon les zones et pays producteurs. C’est ainsi que le torréfacteur décidera de torréfier un café moins prononcé et parfois, d’appliquer une cuisson plus longue afin de développer le caractère du café qu’il a choisi. En résumé, avant de devenir torréfacteur de café, il est essentiel de connaître l’histoire et la science ainsi que le climat idéal qui offrira la culture du grain.
Devenir torréfacteur, tout dépendra de l’exploitation
Si l’on décide à devenir torréfacteur à titre privé, rien de plus simple. On apprendra d’abord l’univers du café comme vu sur le point du dessus, en torréfiant ses quelques fèves de café à la poêle ou au four en respectant le développement des arômes. Dans un précédent thème, nous avions abordé la torréfaction à la maison. Voici le lien : ICI
Avec quelques outils, il est tout à fait possible de devenir son propre petit torréfacteur en torréfiant ses plus belles fèves, que l’on peut retrouver également sur notre site sur le lien suivant. : ICI
Devenir torréfacteur, ça s’apprend
Comme nul n’est à l’abri d’une mauvaise torréfaction, le point important est l’essai, la tentation. Pour une première, il est possible d’établir une torréfaction « ambrée ». Cette méthode s’adapte parfaitement aux expressos ou au café filtre. La majorité des torréfacteurs appliquent une cuisson ambrée car c’est l’une des manières de cuire les plus appréciées à travers le monde. La torréfaction claire sera ainsi apportée aux cafés dits de spécialité ou Specialty Coffee, qui mérite une cuisson lente en raison de leurs particularités provenant en direct du terroir. La torréfaction brune s’appliquera en revanche aux cafés corsés aussi dits « italiens » pour les petits shots expressos ou ristrettos. Tout dépendra ainsi du café que l’on souhaite produire : un café pour la spécialité, un café BLEND « appréciable de tous » ou un café bien corsé à l’italienne.
Un outil professionnel
Lorsqu’on désire en revanche de développer sa passion de torréfaction à titre professionnel, il est important d’être équipé d’un petit torréfacteur existant en 1kg ou 5kg pour débuter. De plus, le choix du café variera en optant pour une qualité supérieure: en effet, un café de qualité inférieur ne sera pas trié correctement et on risque de générer une torréfaction instable et amère en bouche.