Le géant de l’Afrique – Culture et traditions autour du café éthiopien

Actualité du café

Les cafés de qualité éthiopiens ont un goût unique et font partis des meilleurs du monde. Les variétés d’Arabica de café sont les plus connues dans ce pays. Environ 50% des productions sont cultivés aux massifs montagneux qui s’élève à plus de 1'500 mètres. L’Ethiopie est le seul pays au monde où le café pousse à l’état sauvage. Une denrée rare, qui pousse également dans des forêts rares situées en altitude. Les grains les plus durs sont les Yirgacheffies qui sont exportés au Japon et également en Europe. Le café éthiopien n’est pas facile à décrire. Il ne doit en aucun cas être beaucoup torréfié, afin d’éviter de perdre son caractère unique.

Publié par Leijla le 20 mars 2018
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Le café éthiopien est apparu pour la première fois dans les régions montagneuses d’Ethiopie. C’est un café sensible à la chaleur et à l’humidité, c’est pourquoi l’Arabica pousse à des altitudes supérieures à 900 mètres. Il faut savoir, plus l’altitude est élevée, plus le café sera de meilleur qualité organoleptiques une fois torréfié.

Le café fait partie du quotidien des Ethiopiens depuis des siècles. Aujourd’hui, la culture du café éthiopien est devenue l’une des principales sources de revenus du pays. Autrefois, les grains de café étaient dégustés comme des légumes, friandises ou encore mêlés à du beurre pour en faire des galettes.

Il existe même une coutume qui a pour but de faire boire trois fois par jour du café selon le rituel nommé « Buna ». En effet le Buna est le symbole de l’hospitalité, il est dégusté en famille ou en l’honneur d’un invité.

Que représente ce rituel ?

Le rituel consiste à boire une première tasse qu’on appelle Arbol, qui est supposé être à la fois la tasse la plus corsée et la meilleure. Le café est léger à ce moment mais riche en saveur, terreux et huileux à la fois. Ensuite, la seconde tasse, appelée Tona est préparée avec le reste des grains utilisés pour la première préparation. Autrement dit, ce deuxième café est légèrement moins fort. Pour finir, la troisième et dernière tasse qui est nommée Bereka, c’est-dire « le petit café pour la route ».

Ainsi, chaque invité, doit selon la tradition accepter les trois tasses de café offertes, afin d’éviter une malédiction. Il faut savoir que la cérémonie suit toujours les étapes ritualistes importantes dans lesquelles le café est d’abord rôti, rectifié et puis bouilli dans un pot d’argile au-dessus du charbon de bois.

Il faut savoir que lors de ces rituels le café n’est pas torréfié à l’avance mais bien pour chaque utilisation. Les grains sont ensuite pliés puis infusés dans une cafetière en terre cuite. Le café est servi d’une façon très particulière et inhabituelle. On répand au préalable sur le sol des feuilles d’eucalyptus et on fait brûler de l’encens.

L’espèce de café la plus connue est l’Harrar, encore aujourd’hui ils cultivent une plante spéciale, les grains sont issus du massif montagneux et ont un corps fin mais qui réussit à convaincre de nombreux palais avec son arôme délicat et sa douce odeur accompagné d’une agréable acidité élégante qui procure des moments pétillants et sauvages.

De plus, une autre boisson éthiopienne très populaire mais assez étrange intrigue l’esprit des touristes. Le Spris est un mélange peu commun, avec du café et du thé. Lorsque cette boisson est servie correctement, le café noir ne se mélange pas au thé et il stagne au-dessus de la tasse en formant un joli contraste. Agrémenté d’une bonne grosse cuillère à sucre (qui est d’ailleurs vivement recommandée), cette boisson est incroyablement onctueuse en bouche et surprenante.



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