Jour 2 au Panama, de l’histoire de l’histoire et encore de l’histoire!

Producteurs & voyage
Deuxième jour de notre voyage au Panama! Nous en avons profité pour faire un petit tour en bus pour visiter Mi Pueblito, un petit village-musée sur les conditions de vie dans le passé et en zone rurale. Nous avons également profité d'une magnifique vue depuis la Cima de Cerro Ancón et sommes allées admirer les vieux bâtiments du Casco Viejo.
Départ de l’hôtel à 8 heure! Marcos et Alessandra nous amènent au point de départ du bus City Sightseeing de Panama.
(Lisa, Alessandra, Eléa et Marcos)
Premier arrêt, Mi Pueblito, un groupement de petites maisons qui jouent le rôle de musée pour expliquer comment vivaient les différentes populations qui résidaient au Panama il y a une centaine d’années.
(Entrée de Mi Pueblito)
Une fois arrivées, le chauffeur du bus nous recommande de monter à la Cima de Cerro Ancón, juste au-dessus de Pueblito pour avoir une vue imprenable sur la ville, et nous décidons d’entamer la montée. Heureusement, à 9h du matin le soleil ne tape pas encore trop fort, et les 45 minutes de marche ne sont pas aussi difficiles que nous pensions.
(Le jeu en valait la chandelle!)
Lors de la descente, la chaleur commence à se faire sentir, nous avions eu raison d’y aller tout de suite en arrivant !
Une fois arrivées à Mi Pueblito, nous nous empressons d’aller acheter de quoi nous désaltérer. Une dame nous propose de la noix de coco fraîche, qu’elle sort d’un frigo et dont elle coupe une extrémité pour y insérer une paille. Ça n’a absolument rien à voir avec l’eau de coco que l’on peut acheter en briquettes en Suisse, c’est très légèrement sucré, ça a un petit goût de coco, et c’est absolument divin.
(Lisa se régale)
Nous passons ensuite à la visite, un guide fort sympathique s’empresse de nous aborder, et nous explique avec enthousiasme les différentes parties de Mi Pueblito.
Dans une pièce climatisée, il nous montre des robes typiques, les Polleras, entièrement cousue à la main. Ces robes peuvent valoir plusieurs milliers de dollars, en fonction du travail investi.
(Des polleras typiques)
Il nous montre ensuite une maison typique de campagne, aux murs de terre et de paille, et nous explique que ses propres parents, résidant à la campagne, vivent encore dans une maison du même acabit! Elle comporte une pièce à vivre, un espace cuisine et salle à manger dans lequel on nous présente notamment un four en terre cuite ainsi que plusieurs ustensiles rustiques, et une petite chambre dans laquelle on trouve des lampes à pétrole et un fer en fonte. Nous avons été assez surprises d’entendre que ce modèle de maison est encore très courant dans les zones rurales, et qu’elles n’ont pas d’eau courante ou même d’électricité !
(Mur fait de terre, de paille et d’eau)
(Pièce à vivre)
(Chambre à coucher)
(Cuisine et salle à manger)
(Une charrette)
Nous passons ensuite devant plusieurs mises en scène :
L’école, une salle typique des zones rurales, ou des enfants de 4 à 11 ans ont des cours ensemble. (En ville maintenant les écoles sont similaires au modèle que nous connaissons en Europe, une classe par niveau).
(La salle de classe)
Le barbier, qui faisait aussi office de dentiste. Eh oui, à l’époque, la même personne qui se chargeait de vous couper les cheveux était celle qui vous arrachait les dents si besoin. Normalement ce n’est plus le cas maintenant, même en zone rurale.
(Le barbier)
Un petit local représentant le bureau du maire du village, ou on reconnaît notamment l’écusson du Panama avec l’aigle harpie.
(Le bureau du maire)
Une reproduction d’un petit centre téléphonique d’un village, ou l’on gérait les appels entre les habitants assez fortunés pour posséder un téléphone.
(Le centre téléphonique)
Il nous a par la suite montré une reproduction d’une maison typique des colons espagnols dans les années 1500, avec sa petite cour intérieure avec fontaine, sa petite salle de réception et sa chambre.
(La cour intérieure, pour garder l’air frais)
(La salle de réception)
(La chambre)
Pour clôturer la visite, il nous montre un exemple d’église en zone rurale, à l’intérieur en bois peint avec des bancs en bois massif.
(Petite Eglise typique de zone rurales)
A midi, retour au bus ! La chaleur et l’humidité se font sentir et le vent sur nos visages pendant le trajet est appréciable. Nous nous arrêtons à Albrook Mall, le centre commercial le plus grand des Amériques pour trouver quelque chose à manger, et après le repas, qu’est-ce qu’on a trouvé ? Un bon café !
(Petit café en Chemex!)
Petit aparté : Le Geisha Duran servi en Chemex était très bon, mais nos petits producteurs nous ont dit par la suite que les cafés Duran étaient considérés comme moyens dans le monde du café en Amérique du Sud. Alors un Geisha cultivé dans les règles de l’art (comme celui que nous allons vous proposer prochainement à la vente) ne pourra que nous éblouir !
Nous reprenons le bus, le chauffeur longe le « Causeway », une étroite bande de terre ayant été artificiellement créée par l’homme pour pouvoir rejoindre 4 petites îles en voiture et servir également à protéger les côtes et plus particulièrement l’entrée du canal. La terre utilisée pour le créer est celle qui avait été extraite lors de la construction du canal de Panama. Le Causeway comporte un total de 4 voies de circulation, deux dans chaque sens. Les week-ends et jours fériés, deux voies sont fermées aux voitures afin de permettre la circulation de promeneurs et de tous types de moyens de locomotion non motorisés (vélos, rollers etc)
(Vues de la ville depuis le Causeway et la Cinta Costera)
Nous repassons ensuite devant le Biomuseo (plus de détails sur ce musée dans notre précédent article, à lire ici)
Dernier arrêt, la Vieille Ville ! Comme expliqué brièvement dans notre précédent article (à lire ici) la ville de Panama a été reconstruite après des attaques de pirates et est devenue un fort militaire. Les bâtiments anciens qui s’y trouvent sont magnifiques et même s’il n’en reste parfois que des façades, la promenade vaut le détour.
(Arrivée dans la vieille ville)
(Une des façades du Central Hôtel Panama)
(Certains bâtiments n’ont plus que la façade!)
(La vieille ville est pleine de petits cafés)